C’est pourquoi il est recommandé de consulter à partir de l’âge de 30-40ans une fois par an votre médecin pour une mesure tensionnelle.
Définition= pression artérielle systolique (PAS) ≥ 140 mmHg ou une pression artérielle diastolique (PAD) ≥ 90 mmHg mesurées à deux reprises au cours de trois consultations médicales.
Débuter une prévention, reposant sur un mode de vie « sain », se révèle indispensable, traité ou non.
Nutrition et Hypertension artérielle : prévenir par l’alimentation
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Réduisez-votre consommation en SEL
Et pas seulement pour diminuer la tension artérielle : en effet, une moindre consommation en sel a des effets bénéfiques sur vos vaisseaux sanguins, votre cœur mais aussi votre rein, votre cerveau.
Les mouvements du sodium dans l’organisme sont liés à l’eau. Une augmentation de consommation de sel provoque un accroissement du volume sanguin circulant dans les artères et donc une augmentation de la pression sanguine.
Aujourd’hui, nous consommons en France en moyenne 8g de sel (Homme) et 6g (Femme) par jour, bien loin des recommandations de l’OMS visant 5g chez l’adulte pour une baisse de la tension artérielle !
Exemple pour 1g de sel :
Astuces:
- On goute avant de saler et si l’assaisonnement ne vous convient pas, on fait copain-copine avec les herbes aromatiques, le poivre, les épices, l’ail ou oignons par exemple ;
- On limite la consommation en aliment de base à haute teneur en sel (charcuterie, produits industrialisés, plats préparés, snackings, produits fumés, certains fromages (roquefort, bleu, féta…) ;
- On apprend à déchiffrer les étiquettes (notamment celles des boissons gazeuses !) et on n’hésite pas à demander l’avis à son médecin ou nutritionniste ;
- Majorez votre consommation en fibres, rôles de protecteurs cardiaque et sources d’antioxydants permettant de lutter contre la formation de plaque d’athérome (fruits, légumes) ;
- Consommez les bonnes graisses (oméga 3 et acides gras polyinsaturés ayant un rôle cardioprotecteur), que l’on retrouve dans l’huile de colza/noix/lin/cameline, les fruits oléagineux, les poissons « gras » (saumon, truite, maquereau, sardines….) ;
- Ayez une alimentation variée et équilibrée qui permettra de limiter le risque de surpoids, fragilisant votre système cardiovasculaire ;
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Et l’alcool dans tout ça ?
La consommation d’alcool est reliée de manière dose-dépendante à une élévation des chiffres de la tension artérielle. Cette augmentation s’observe essentiellement pour des consommations supérieures à 20-30 g/j (environ 2 verres) aussi bien chez l’homme que chez la femme. Chez les hommes, la fréquence de l’hypertension artérielle (HTA) augmente de 50 % pour une consommation de 3 à 5 verres/jour et double pour des consommations supérieures ; chez les femmes, la prévalence de l’HTA double pour des consommations de l’ordre de 3 verres/jour.
Des études ont montré qu’une consommation d’alcool légère et régulière (un verre par jour) assurait une protection partielle contre les maladies cardio-vasculaires (uniquement à partir de 40 ans).
Cependant, l’alcool ne peut être qualifié de bénéfique pour la santé, au regard des risques importants qu’il fait courir au consommateur (cancers, malformations fœtales). Consommer un ou deux verres d'alcool tous les jours ne semble pas être la meilleure solution pour être en bonne santé ou pour diminuer les risques de maladies cardio-vasculaires.
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Café et Tension artérielle
Les dernières découvertes suggèrent que la consommation modérée de café a un effet neutre ou bénéfique chez les individus porteurs de maladies cardiovasculaires comme chez les personnes en bonne santé.
Cependant, la consommation de café bouilli a été associée à des effets négatifs sur la pression artérielle, le risque cardiovasculaire ou les arythmies : ce dernier est riche en « cafestol » et « kahweol », deux composants qui augmenteraient le cholestérol. Au contraire, le café filtré consommé aujourd’hui contient moins de ces substances.
La génétique est imputable dans le développement d’hypertension artérielle liée au café : le métabolisme a lieu principalement au niveau du foie via le cytochrome P450, très sensible aux variabilités génétiques.
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Apprendre à gérer son stress
Il a été montré qu’un stress chronique favoriserait l’apparition de nombreuses maladies, notamment sur le plan cardiovasculaire (HTA). Il majorerait de 2.5 fois le risque de développer un infarctus du myocarde (selon la fédération française de cardiologie).
Comment le gérer ? Plusieurs possibilités s’offrent à vous, en fonction de votre sensibilité : la naturopathie, l’aromathérapie, le yoga, la cohérence cardiaque, la méditation pour apprendre à maitriser ses pensées…
Pour des conseils nutritionnels adaptés à votre situation clinique, il est préférable de consulter un médecin nutritionniste !